le prix de l'essence (SP95)

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar caloulou89 » jeu. mars 17, 2022 7:25 pm

Hello.
Quid des énergies pour demain?
Electricité, gaz, bois!!!!
Les temps deviennent durs, avec cette guerre malheureusement.
Il va falloir réfléchir à des méthodes de substitution (chauffage et véhicule) pour certains. Moi, c'est le cas pour le chauffage, où je chauffe au fioul.
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar John34 » ven. mars 18, 2022 1:20 pm

Je pense que l'état nous prend clairement pour des cons. La preuve pour le E85, le E85 ne dépend pas de l'ukraine alors pourquoi dépasse t il d'un coup les 1€ maintenant ? :(
De plus l'état pourrait sans problèmes supprimer la TVA pendant un certains temps.
Autre exemple pendant le covid quand plus personne ne pouvait sortir avec son véhicule car confinement, le prix du litre de diesel était à 1.06€/L
et dès que le confinement est devenu moins strict, alors le prix s'est mis à gonfler, donc ils nous prennent pour des cons, et ils mettent les prix qu'ils veulent quand ça leur chante.
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Iffic » ven. mars 18, 2022 2:16 pm

ils font tout pour vendre de la voiture "électrique" !

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar John34 » ven. mars 18, 2022 2:28 pm

et d'autant plus que ça coute trop cher leur bagnoles élec de merde, et on ne peut pas faire de longue distance donc on passe notre vie à les recharger... :(
le jour où ils sortiront une caisse elec à 1000km autonomie à 15k€ pourquoi pas :)
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Houdelat » ven. mars 18, 2022 5:15 pm

Voiture electrique: sujet spécial
a part qu'elle ne roule pas très vite et pas très loin et que le prix de l'électricité pour voiture augmente très très vite...
et la particularité est de bruler très facilement...et l'extincteur ne sert a rien!
Mais là je vais mettre un post pour ce sujet
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Denis68 » ven. mars 18, 2022 5:33 pm

Oui une fois que pas mal de monde sera équipé, avec les compteurs Linky ils vont bien trouver le moyen de voir où va le jus qu'on consomme pour le taxer différemment... Ou alors faudra trouver un autre moyen de compenser les taxes sur le carburant :tristounet:

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar manuman » jeu. mai 12, 2022 3:36 pm

L'électrique, je trouve ça fade et timide ... ça ne vaudra jamais un bon moteur thermique qui gronde !! Il n'y aura plus de passion, uniquement des véhicule fonctionnels... sans compter tous les nouveaux problèmes environnementaux que la vague de production de véhicule électrique va apporter ...Image
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Iffic » jeu. mai 12, 2022 4:49 pm

Je ne suis pas pour l'électrique, mais ce sont les lobbys qui décident et si c'est leur souhait tout le monde y passera !
Par contre coté conduite l'accélération est plus puissante et le bruit du moteur sera fait par ordi et diffusé dans l' habitacle, en plus vous aurez le choix entre plusieurs types de moteurs et versions de véhicules ! Autant de bruit que vous voulez à l'intérieur pas de bruit à l'extérieur, ce peut être pas mal !

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Sci.rocco » jeu. mai 12, 2022 6:13 pm

Pour ma part s'ils imposent l'électrique je choisirai une autre solution . Pour moi l'électrique c'est pas LA solution.
Ma 406, une histoire d'amour :moquer: après ma 405 :siffle:

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Houdelat » mer. mai 18, 2022 10:59 pm

Bonjour à tous,

Je viens de rencontrer un voisin qui a une Peugeot 2008 electrique et il m'a dit que la vitesse maximale est d'env. 110km/h et que l'autonomie est de 180km avec batterie presque chargé complètement...alors pour faire 500km il faut au moins s'arreter 2x (et en espérant qu'il n'y a pas de bouchons !!!) :cry:
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar caloulou89 » jeu. mai 19, 2022 10:41 am

Bonjour.
180 Km d'autonomie, c'est inquiétant.
Ce n'est pas digne d'une voiture !!!!!!!!!
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Sci.rocco » jeu. mai 19, 2022 5:07 pm

:? Quand je dis que l'électrique n'est pas notre avenir
Le thermique a de beaux jours devant lui ;)
Ma 406, une histoire d'amour :moquer: après ma 405 :siffle:

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar caloulou89 » jeu. mai 19, 2022 7:39 pm

J'espère aussi. Je tiens à garder encore longtemps mes véhicules actuelles, dont la 406 BVA.
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Iffic » ven. mai 20, 2022 7:33 am

Hier, le plein de ma Titine à 0,93€/litre, que du bonheur le GPL !

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Denis84 » ven. mai 20, 2022 8:16 am

Houdelat a écrit :Bonjour à tous,

Je viens de rencontrer un voisin qui a une Peugeot 2008 electrique et il m'a dit que la vitesse maximale est d'env. 110km/h et que l'autonomie est de 180km avec batterie presque chargé complètement...alors pour faire 500km il faut au moins s'arreter 2x (et en espérant qu'il n'y a pas de bouchons !!!) :cry:
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Peugeot m'en a prêté une pendant 3 jours, le temps des réparations sur ma 508. La vitesse n'est pas limitée à 110, j'ai fait des bouts d'autoroute à 140 sans souci... sauf l'autonomie qui, c'est vrai, est désastreuse. Chargée, elle affiche 300 km, chaque km parcouru fait descendre la jauge de 2 km quand on roule entre 110 et 130... au bout de 150 km, on n'a plus rien. Il y a un mode eco qui diminue la puissance, coupe la clim... Mais on ne gagne pas grand chose. Le mode normal est suffisant, le mode sport est impressionnant sur les accélérations, ça colle au siège !

En fait, cette auto ne sert à rien, impossible de faire de la route car autonomie ridicule, et trop emcombrante en ville... mais c'est top à conduire !
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Hulrich » dim. janv. 15, 2023 3:47 pm

Si tout le monde roule en électrique impossible de produire assez d'électricité. Il faut être réaliste, le tout électrique c'est pas pour demain ni 2035. On serait pas encore des vaches à lait ?
Milite pour le retour de certains accessoires pour véhicule comme les très utiles cendriers de voiture https://cendrier-factory.fr/collections/cendrier-voiture

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Domi81 » dim. sept. 03, 2023 1:12 pm

caloulou89 a écrit :Hello.
Quid des énergies pour demain?
Electricité, gaz, bois!!!!
Les temps deviennent durs, avec cette guerre malheureusement.
Il va falloir réfléchir à des méthodes de substitution (chauffage et véhicule) pour certains. Moi, c'est le cas pour le chauffage, où je chauffe au fioul.
Acheté en septembre 2021: 0.89€ le litre. Actuellement, il est à 1.84€ le litre. Plus du double.


Salut à tous,

Oui, la situation est vraiment préoccupante, surtout avec les tensions géopolitiques actuelles qui font flamber les prix de l'énergie. Le fioul a plus que doublé, comme tu l'as mentionné, et ça fait mal au portefeuille.

Pour le chauffage, plusieurs alternatives peuvent être envisagées :

Pompe à chaleur : Un investissement initial important, mais qui peut être rentable sur le long terme.

Bois : Si tu as la possibilité d'installer un poêle à bois ou une chaudière à granulés, ça peut être une bonne option. Le bois est généralement moins cher et plus stable en termes de prix.

Gaz : Moins cher que le fioul actuellement, mais les prix sont aussi en hausse.

Électricité : Pas la solution la plus économique, surtout si les tarifs continuent d'augmenter, mais des radiateurs électriques performants peuvent être une solution d'appoint.

Pour les véhicules, la transition vers l'électrique semble inévitable, mais ça ne règle pas le problème de la production d'électricité elle-même.

Il y a aussi des aides de l'État pour la rénovation énergétique, ça peut valoir le coup de se renseigner pour alléger un peu la facture.

Bref, il n'y a pas de solution miracle, mais plusieurs pistes à explorer en fonction de sa situation.

Bon courage à tous dans ces temps difficiles.

Cordialement,

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar jerem13 » mar. oct. 17, 2023 4:47 pm

En ce qui concerne la baisse j'ai entendu une fois un "costard" qui expliquait que d'une les Français étaient trop bêtes pour comprendre les variations du prix de l'essence, et que de deux comme les taxes représentent près du 3/4 du prix du litre à la pompe les fluctuations du brut ne font que très peu varier le prix de vente.
Et qu'en cas de hausse elle était moins forte chez nous à cause du même phénomène. Et que donc on devrait être contents de la situation au lieu de s'en indigner.
C'est pas beau tout ça?
Non seulement on est trop cons pour comprendre qq chose, mais en plus on devrait les remercier de nous taxer le coco à 75%...[/quote]

Franchement sur le sujet, je crains que ce qui se passe fasse enflammer le prix de l'essence en Europe

Qu'est-ce que vous en pensez ?

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Aston » mer. oct. 18, 2023 4:43 pm

Moi, j'en pense qu'il faudrait que tu te présentes. ;)

Et je pose une autre question très intéressante : Est-ce qu'un bot est assez évolué pour savoir se présenter sur un forum spécialisé ? :face:
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar caloulou89 » mer. oct. 18, 2023 4:54 pm

Bien dit, Val!!!!!
Je peut supprimer ce message.
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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Houdelat » lun. oct. 23, 2023 2:47 pm

Bonjour à tous,
Voilà j'ai retrouvé l'article paru, il y a quelques temps sur ...la voiture électrique.

Bonne lecture :study:
****************************************************************************************************
Pourquoi la voiture électrique n'est pas la solution miracle pour se déplacer sans polluer
"Deux millions de véhicules électriques produits en France en 2030." Emmanuel Macron a rappelé cet objectif, lundi 17 octobre, en se rendant au Mondial de l'automobile de Paris. Bonus, bouclier tarifaire… Le président de la République avait également annoncé une batterie de mesures en faveur des voitures électriques la veille. Le but, selon le chef de l'Etat, est de "tenir l'objectif pour le climat, pour la réindustrialisation du pays, et pour notre souveraineté". Pourtant, d'un point de vue environnemental, la voiture électrique n'est pas si vertueuse. Franceinfo détaille pourquoi la seule "transition vers l'électrique" de la voiture thermique n'offre pas une solution durable pour dépolluer nos déplacements.
Parce que la voiture électrique n'est pas totalement "propre"
Comme l'a déjà expliqué franceinfo, une voiture électrique pollue. En sortie d'usine, avant même d'avoir roulé, elle présente une empreinte environnementale supérieure à celle d'un véhicule thermique de taille équivalente, résume Bertrand-Olivier Ducreux, ingénieur transport et mobilité à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
"Cette empreinte environnementale est beaucoup plus élevée pour la voiture électrique, principalement en raison de sa batterie."
Cobalt, nickel, manganèse, lithium... Les batteries des voitures électriques nécessitent des métaux dont l'extraction est particulièrement polluante. La voiture électrique démarre donc avec un net retard environnemental sur son homologue thermique. Ce décalage n'est comblé qu'après 40 000 à 50 000 km de route, selon les estimations de l'Ademe. Ce rattrapage survient "à condition d'avoir un mix électrique à la française", c'est-à-dire avec une part importante d'électricité peu émettrice en gaz à effet de serre, comme le nucléaire, précise Bertrand-Olivier Ducreux.
Toutefois, sur l'ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d'un modèle similaire thermique. Mais un nouveau bémol reste à souligner : cette estimation ne vaut que pour les batteries de moins de 60 kWh, soit l'équivalent d'une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum, avec des autonomies d'environ 400 km.
Parce qu'elle est trop gourmande en matières premières rares
Prenons l'exemple d'une batterie de Renault Zoé. Pour la produire, il faut 7 kilos de lithium, 11 kilos de manganèse, 11 kilos de cobalt et 34 kilos de nickel. Le total représente environ 63 kilos de métaux, illustrait "Complément d'enquête", sur France 2, en 2020.
Ces matières premières se trouvent en quantité limitée sur notre planète. Julien Pillot, économiste, anticipe des "conflits d'usage" car les mêmes ressources sont nécessaires pour les éoliennes et le photovoltaïque. En outre, le risque est de remplacer une dépendance aux pays exportateurs de pétrole par une dépendance aux pays extracteurs de métaux rares, comme la Chine.
Pour ses câbles et rotors, un véhicule électrique nécessite aussi une quantité de cuivre bien plus importante qu'un véhicule thermique. Pour Marco Daturi, professeur et chercheur au laboratoire catalyse et spectrochimie de l'université de Caen, c'est une impasse.
"Au rythme actuel d'extraction, dans vingt ans, nous aurons consommé presque tout le stock de cuivre disponible sur Terre."
Cela signifie selon lui qu'"il est impossible de remplacer le parc automobile thermique exclusivement par des voitures électriques" et que nous ne pourrons le faire que sur un "pourcentage relativement faible".
Parce que l'intérêt écologique de l'électrique ne vaut que pour les voitures légères
"L'impact carbone d'un véhicule électrique augmente quasiment proportionnellement à son poids, lui-même fortement impacté par la capacité de stockage de sa batterie", écrit l'Ademe dans un avis publié le 10 octobre. L'Agence encourage les automobilistes à "choisir une voiture avec une batterie juste adaptée à l'usage majoritaire" et à opter pour "un modèle de véhicule le plus petit et léger possible".
Des critiques ont donc logiquement émergé lorsque Renault a dévoilé, lundi, un SUV trapu en guise de nouveau modèle électrique de la mythique 4L. "C'est un non-sens de faire un SUV électrique", juge Marco Daturi.
"En France, environ 40% des ventes de véhicules concernent des SUV. Il faut absolument rééquilibrer ça, aller vers des véhicules nettement plus légers."
Malgré cette nouveauté de la marque au losange à rebrousse-poil des recommandations de l'Ademe, Bertrand-Olivier Ducreux décèle des signaux positifs. "Jusqu'à l'année dernière, la voiture électrique la plus vendue en France était la Tesla Model 3, une voiture très haut de gamme, qui coûte très cher". Selon lui, "beaucoup de personnes avaient un a priori élitiste sur la voiture électrique". Ce regard tend à changer. Sur les huit premiers mois de l'année 2022, les cinq voitures électriques les plus vendues en France sont la Peugeot e208, la Fiat 500e, la Dacia Spring, la Renault Zoé et la Renault Twingo E-TECH. Il relève qu'il s'agit globalement de voitures qui ne sont pas des SUV, qui coûtent moins de 30 000 euros avant les aides publiques, et pèsent entre 1 200 et 1 250 kilos à vide. "Ces voitures ont trouvé leur marché et montrent une réalité industrielle", commente l'ingénieur.
Parce que la voiture électrique n'est vertueuse que sur de courtes distances
A les écouter, des responsables politiques ou des dirigeants de constructeur automobile considèrent la "transition vers l'électrique" comme le remplacement de la voiture thermique par la voiture électrique. "Nous aurons bientôt des voitures qui vont dépasser les 600 km d'autonomie", a déclaré mardi sur franceinfo Carlos Tavares, PDG de Stellantis. Et d'ajouter : "Tant que les consommateurs veulent acheter de l'autonomie, ma mission, c'est [d'y] répondre."
"Si on remplace un véhicule thermique par un véhicule électrique, on ne parvient pas à nos objectifs climatiques", remarque Pierre Leflaive, du Réseau action climat.
"La simple substitution du thermique par l'électrique n'est pas satisfaisante."
L'Ademe, insiste l'ingénieur, met en avant la petite voiture électrique, "un outil efficace et pertinent", pour les déplacements quotidiens dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres. "Jusqu'à un passé récent, le véhicule thermique était le couteau-suisse de la mobilité, il pouvait tout faire. Nous ne pouvons pas rester dans ce modèle", estime Bertrand-Olivier Ducreux. Il appelle à une "rupture de comportement" par rapport à une période où "nous choisissions en partie notre véhicule pour les quelques déplacements de l'année les plus contraignants" : partir en vacances à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile, avec de nombreux bagages, un ou plusieurs enfants, et parfois des vélos sur le toit.
Pour ces longs trajets, il conçoit la voiture électrique comme un maillon de la chaîne. Au lieu d'effectuer tout le trajet en voiture, il s'agirait par exemple de prendre un bus ou un car pour rejoindre une gare. De là, éventuellement, des transports en commun permettraient de prendre un train de grande ligne. Une fois sur place, la location d'une voiture électrique permettrait de se rendre sur son lieu de vacances et de circuler dans un rayon de 40-50 km.
Parce que c'est la place de la voiture (électrique ou non) qui doit être revue
La voiture électrique n'est qu'une "brique parmi une offre de services de mobilité plus large et diversifiée", écrit l'Ademe. Cette projection se heurte à l'aménagement du territoire, qui a privilégié les routes et l'automobile, laissant le réseau ferroviaire s'éroder. Résultat : la voiture personnelle constitue l'un des modes de transport principaux au quotidien pour 72% des Français, alors que la moitié des trajets font moins de 5 km, rapporte l'Ademe.
"En raison de choix de société, de choix politiques, une part de la population doit utiliser une voiture. Nous ne pouvons pas les culpabiliser."
Comme l'Ademe, le chercheur en chimie plaide non pas pour une unique solution, mais pour "des solutions qui seront insérées dans le tissu du territoire". Le projet est aussi ambitieux que délicat. "Remettre en cause le tout voiture dans la société, investir massivement dans le ferroviaire, à longue distance, mais également à courte distance, réduire les distances entre le domicile et le travail, réduire l'étalement urbain... C'est une trajectoire plus difficile sur le plan politique que tout miser sur la voiture électrique", analyse Julien Pillot, économiste, chercheur de l'Inseec, associé au CNRS.
Ce profond changement est pourtant nécessaire, juge Pierre Leflaive. Il rappelle que 13 millions de personnes en France sont en "situation de précarité mobilité", dont 4 millions sans accès à un mode de transport individuel ou collectif, selon la Fondation pour la nature et l'homme. Pour le responsable Transports du Réseau action climat, réduire le parc automobile ne signifie pas réduire les déplacements. D'après lui, il s'agit d'offrir davantage de possibilités aux personnes qui en ont besoin. Dans cette vision, "le ferroviaire va être le fer de lance de la transition du secteur des transports et cela signifie investir massivement", relève-t-il.
"L'enjeu, ce n'est pas de moins bien se déplacer. Au contraire, c'est de mieux s'adapter à nos besoins, et à la fin d'avoir une meilleure mobilité pour tous."
Encore faut-il, concède Pierre Leflaive, améliorer la qualité des alternatives : leur ponctualité, leur régularité, leur prix mais également leur confort. D'après le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, une enveloppe de 100 milliards d'euros sur quinze ans est nécessaire pour doubler la part du train dans les déplacements. Elle engloberait les investissements de remise à niveau du réseau vieillissant, le développement de RER et de nouvelles lignes à grande vitesse. Réponse de Clément Beaune, le ministre des Transports : "Je veux vraiment que si on dégage des moyens budgétaires – et on en dégagera –, on les mette en priorité sur ces transports du travail, du quotidien le plus souvent, et sur le réseau." L'électrification du parc automobile et la revitalisation du train pourraient faire dérailler les comptes publics. Le défi pour l'Etat sera de tenir la charge.

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Domi81 » mer. mars 20, 2024 2:43 pm

Houdelat a écrit :Bonjour à tous,
Voilà j'ai retrouvé l'article paru, il y a quelques temps sur ...la voiture électrique.

Bonne lecture :study:
****************************************************************************************************
Pourquoi la voiture électrique n'est pas la solution miracle pour se déplacer sans polluer
"Deux millions de véhicules électriques produits en France en 2030." Emmanuel Macron a rappelé cet objectif, lundi 17 octobre, en se rendant au Mondial de l'automobile de Paris. Bonus, bouclier tarifaire… Le président de la République avait également annoncé une batterie de mesures en faveur des voitures électriques la veille. Le but, selon le chef de l'Etat, est de "tenir l'objectif pour le climat, pour la réindustrialisation du pays, et pour notre souveraineté". Pourtant, d'un point de vue environnemental, la voiture électrique n'est pas si vertueuse. Franceinfo détaille pourquoi la seule "transition vers l'électrique" de la voiture thermique n'offre pas une solution durable pour dépolluer nos déplacements.
Parce que la voiture électrique n'est pas totalement "propre"
Comme l'a déjà expliqué franceinfo, une voiture électrique pollue. En sortie d'usine, avant même d'avoir roulé, elle présente une empreinte environnementale supérieure à celle d'un véhicule thermique de taille équivalente, résume Bertrand-Olivier Ducreux, ingénieur transport et mobilité à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
"Cette empreinte environnementale est beaucoup plus élevée pour la voiture électrique, principalement en raison de sa batterie."
Cobalt, nickel, manganèse, lithium... Les batteries des voitures électriques nécessitent des métaux dont l'extraction est particulièrement polluante. La voiture électrique démarre donc avec un net retard environnemental sur son homologue thermique. Ce décalage n'est comblé qu'après 40 000 à 50 000 km de route, selon les estimations de l'Ademe. Ce rattrapage survient "à condition d'avoir un mix électrique à la française", c'est-à-dire avec une part importante d'électricité peu émettrice en gaz à effet de serre, comme le nucléaire, précise Bertrand-Olivier Ducreux.
Toutefois, sur l'ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d'un modèle similaire thermique. Mais un nouveau bémol reste à souligner : cette estimation ne vaut que pour les batteries de moins de 60 kWh, soit l'équivalent d'une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum, avec des autonomies d'environ 400 km.
Parce qu'elle est trop gourmande en matières premières rares
Prenons l'exemple d'une batterie de Renault Zoé. Pour la produire, il faut 7 kilos de lithium, 11 kilos de manganèse, 11 kilos de cobalt et 34 kilos de nickel. Le total représente environ 63 kilos de métaux, illustrait "Complément d'enquête", sur France 2, en 2020.
Ces matières premières se trouvent en quantité limitée sur notre planète. Julien Pillot, économiste, anticipe des "conflits d'usage" car les mêmes ressources sont nécessaires pour les éoliennes et le photovoltaïque. En outre, le risque est de remplacer une dépendance aux pays exportateurs de pétrole par une dépendance aux pays extracteurs de métaux rares, comme la Chine.
Pour ses câbles et rotors, un véhicule électrique nécessite aussi une quantité de cuivre bien plus importante qu'un véhicule thermique. Pour Marco Daturi, professeur et chercheur au laboratoire catalyse et spectrochimie de l'université de Caen, c'est une impasse.
"Au rythme actuel d'extraction, dans vingt ans, nous aurons consommé presque tout le stock de cuivre disponible sur Terre."
Cela signifie selon lui qu'"il est impossible de remplacer le parc automobile thermique exclusivement par des voitures électriques" et que nous ne pourrons le faire que sur un "pourcentage relativement faible".
Parce que l'intérêt écologique de l'électrique ne vaut que pour les voitures légères
"L'impact carbone d'un véhicule électrique augmente quasiment proportionnellement à son poids, lui-même fortement impacté par la capacité de stockage de sa batterie", écrit l'Ademe dans un avis publié le 10 octobre. L'Agence encourage les automobilistes à "choisir une voiture avec une batterie juste adaptée à l'usage majoritaire" et à opter pour "un modèle de véhicule le plus petit et léger possible".
Des critiques ont donc logiquement émergé lorsque Renault a dévoilé, lundi, un SUV trapu en guise de nouveau modèle électrique de la mythique 4L. "C'est un non-sens de faire un SUV électrique", juge Marco Daturi.
"En France, environ 40% des ventes de véhicules concernent des SUV. Il faut absolument rééquilibrer ça, aller vers des véhicules nettement plus légers."
Malgré cette nouveauté de la marque au losange à rebrousse-poil des recommandations de l'Ademe, Bertrand-Olivier Ducreux décèle des signaux positifs. "Jusqu'à l'année dernière, la voiture électrique la plus vendue en France était la Tesla Model 3, une voiture très haut de gamme, qui coûte très cher". Selon lui, "beaucoup de personnes avaient un a priori élitiste sur la voiture électrique". Ce regard tend à changer. Sur les huit premiers mois de l'année 2022, les cinq voitures électriques les plus vendues en France sont la Peugeot e208, la Fiat 500e, la Dacia Spring, la Renault Zoé et la Renault Twingo E-TECH. Il relève qu'il s'agit globalement de voitures qui ne sont pas des SUV, qui coûtent moins de 30 000 euros avant les aides publiques, et pèsent entre 1 200 et 1 250 kilos à vide. "Ces voitures ont trouvé leur marché et montrent une réalité industrielle", commente l'ingénieur.
Parce que la voiture électrique n'est vertueuse que sur de courtes distances
A les écouter, des responsables politiques ou des dirigeants de constructeur automobile considèrent la "transition vers l'électrique" comme le remplacement de la voiture thermique par la voiture électrique. "Nous aurons bientôt des voitures qui vont dépasser les 600 km d'autonomie", a déclaré mardi sur franceinfo Carlos Tavares, PDG de Stellantis. Et d'ajouter : "Tant que les consommateurs veulent acheter de l'autonomie, ma mission, c'est [d'y] répondre."
"Si on remplace un véhicule thermique par un véhicule électrique, on ne parvient pas à nos objectifs climatiques", remarque Pierre Leflaive, du Réseau action climat.
"La simple substitution du thermique par l'électrique n'est pas satisfaisante."
L'Ademe, insiste l'ingénieur, met en avant la petite voiture électrique, "un outil efficace et pertinent", pour les déplacements quotidiens dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres. "Jusqu'à un passé récent, le véhicule thermique était le couteau-suisse de la mobilité, il pouvait tout faire. Nous ne pouvons pas rester dans ce modèle", estime Bertrand-Olivier Ducreux. Il appelle à une "rupture de comportement" par rapport à une période où "nous choisissions en partie notre véhicule pour les quelques déplacements de l'année les plus contraignants" : partir en vacances à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile, avec de nombreux bagages, un ou plusieurs enfants, et parfois des vélos sur le toit.
Pour ces longs trajets, il conçoit la voiture électrique comme un maillon de la chaîne. Au lieu d'effectuer tout le trajet en voiture, il s'agirait par exemple de prendre un bus ou un car pour rejoindre une gare. De là, éventuellement, des transports en commun permettraient de prendre un train de grande ligne. Une fois sur place, la location d'une voiture électrique permettrait de se rendre sur son lieu de vacances et de circuler dans un rayon de 40-50 km.
Parce que c'est la place de la voiture (électrique ou non) qui doit être revue
La voiture électrique n'est qu'une "brique parmi une offre de services de mobilité plus large et diversifiée", écrit l'Ademe. Cette projection se heurte à l'aménagement du territoire, qui a privilégié les routes et l'automobile, laissant le réseau ferroviaire s'éroder. Résultat : la voiture personnelle constitue l'un des modes de transport principaux au quotidien pour 72% des Français, alors que la moitié des trajets font moins de 5 km, rapporte l'Ademe.
"En raison de choix de société, de choix politiques, une part de la population doit utiliser une voiture. Nous ne pouvons pas les culpabiliser."
Comme l'Ademe, le chercheur en chimie plaide non pas pour une unique solution, mais pour "des solutions qui seront insérées dans le tissu du territoire". Le projet est aussi ambitieux que délicat. "Remettre en cause le tout voiture dans la société, investir massivement dans le ferroviaire, à longue distance, mais également à courte distance, réduire les distances entre le domicile et le travail, réduire l'étalement urbain... C'est une trajectoire plus difficile sur le plan politique que tout miser sur la voiture électrique", analyse Julien Pillot, économiste, chercheur de l'Inseec, associé au CNRS.
Ce profond changement est pourtant nécessaire, juge Pierre Leflaive. Il rappelle que 13 millions de personnes en France sont en "situation de précarité mobilité", dont 4 millions sans accès à un mode de transport individuel ou collectif, selon la Fondation pour la nature et l'homme. Pour le responsable Transports du Réseau action climat, réduire le parc automobile ne signifie pas réduire les déplacements. D'après lui, il s'agit d'offrir davantage de possibilités aux personnes qui en ont besoin. Dans cette vision, "le ferroviaire va être le fer de lance de la transition du secteur des transports et cela signifie investir massivement", relève-t-il.
"L'enjeu, ce n'est pas de moins bien se déplacer. Au contraire, c'est de mieux s'adapter à nos besoins, et à la fin d'avoir une meilleure mobilité pour tous."
Encore faut-il, concède Pierre Leflaive, améliorer la qualité des alternatives : leur ponctualité, leur régularité, leur prix mais également leur confort. D'après le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, une enveloppe de 100 milliards d'euros sur quinze ans est nécessaire pour doubler la part du train dans les déplacements. Elle engloberait les investissements de remise à niveau du réseau vieillissant, le développement de RER et de nouvelles lignes à grande vitesse. Réponse de Clément Beaune, le ministre des Transports : "Je veux vraiment que si on dégage des moyens budgétaires – et on en dégagera –, on les mette en priorité sur ces transports du travail, du quotidien le plus souvent, et sur le réseau." L'électrification du parc automobile et la revitalisation du train pourraient faire dérailler les comptes publics. Le défi pour l'Etat sera de tenir la charge.

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Ah ouais, super intéressant ton partage, merci pour ça ! C'est clair que la question de la voiture électrique, c'est pas si noir ou blanc qu'on pourrait le croire au premier abord. Entre les enjeux environnementaux, les défis technologiques et les réalités économiques, y a vraiment matière à réflexion. C'est top d'avoir un point de vue bien détaillé sur le sujet.

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Re: le prix de l'essence (SP95)

Messagepar Domi81 » lun. mars 25, 2024 11:17 pm

Domi81 a écrit :
Houdelat a écrit :Bonjour à tous,
Voilà j'ai retrouvé l'article paru, il y a quelques temps sur ...la voiture électrique.

Bonne lecture :study:
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Pourquoi la voiture électrique n'est pas la solution miracle pour se déplacer sans polluer
"Deux millions de véhicules électriques produits en France en 2030." Emmanuel Macron a rappelé cet objectif, lundi 17 octobre, en se rendant au Mondial de l'automobile de Paris. Bonus, bouclier tarifaire… Le président de la République avait également annoncé une batterie de mesures en faveur des voitures électriques la veille. Le but, selon le chef de l'Etat, est de "tenir l'objectif pour le climat, pour la réindustrialisation du pays, et pour notre souveraineté". Pourtant, d'un point de vue environnemental, la voiture électrique n'est pas si vertueuse. Franceinfo détaille pourquoi la seule "transition vers l'électrique" de la voiture thermique n'offre pas une solution durable pour dépolluer nos déplacements.
Parce que la voiture électrique n'est pas totalement "propre"
Comme l'a déjà expliqué franceinfo, une voiture électrique pollue. En sortie d'usine, avant même d'avoir roulé, elle présente une empreinte environnementale supérieure à celle d'un véhicule thermique de taille équivalente, résume Bertrand-Olivier Ducreux, ingénieur transport et mobilité à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)"Cette empreinte environnementale est beaucoup plus élevée pour la voiture électrique, principalement en raison de sa batterie."
Cobalt, nickel, manganèse, lithium... Les batteries des voitures électriques nécessitent des métaux dont l'extraction est particulièrement polluante. La voiture électrique démarre donc avec un net retard environnemental sur son homologue thermique. Ce décalage n'est comblé qu'après 40 000 à 50 000 km de route, selon les estimations de l'Ademe. Ce rattrapage survient "à condition d'avoir un mix électrique à la française", c'est-à-dire avec une part importante d'électricité peu émettrice en gaz à effet de serre, comme le nucléaire, précise Bertrand-Olivier Ducreux.
Toutefois, sur l'ensemble de sa durée de vie, une voiture électrique roulant en France a un impact carbone deux à trois fois inférieur à celui d'un modèle similaire thermique. Mais un nouveau bémol reste à souligner : cette estimation ne vaut que pour les batteries de moins de 60 kWh, soit l'équivalent d'une Peugeot e208 ou une Renault Mégane au maximum, avec des autonomies d'environ 400 km.
Parce qu'elle est trop gourmande en matières premières rares
Prenons l'exemple d'une batterie de Renault Zoé. Pour la produire, il faut 7 kilos de lithium, 11 kilos de manganèse, 11 kilos de cobalt et 34 kilos de nickel. Le total représente environ 63 kilos de métaux, illustrait "Complément d'enquête", sur France 2, en 2020.
Ces matières premières se trouvent en quantité limitée sur notre planète. Julien Pillot, économiste, anticipe des "conflits d'usage" car les mêmes ressources sont nécessaires pour les éoliennes et le photovoltaïque. En outre, le risque est de remplacer une dépendance aux pays exportateurs de pétrole par une dépendance aux pays extracteurs de métaux rares, comme la Chine.
Pour ses câbles et rotors, un véhicule électrique nécessite aussi une quantité de cuivre bien plus importante qu'un véhicule thermique. Pour Marco Daturi, professeur et chercheur au laboratoire catalyse et spectrochimie de l'université de Caen, c'est une impasse.
"Au rythme actuel d'extraction, dans vingt ans, nous aurons consommé presque tout le stock de cuivre disponible sur Terre."
Cela signifie selon lui qu'"il est impossible de remplacer le parc automobile thermique exclusivement par des voitures électriques" et que nous ne pourrons le faire que sur un "pourcentage relativement faible".
Parce que l'intérêt écologique de l'électrique ne vaut que pour les voitures légères
"L'impact carbone d'un véhicule électrique augmente quasiment proportionnellement à son poids, lui-même fortement impacté par la capacité de stockage de sa batterie", écrit l'Ademe dans un avis publié le 10 octobre. L'Agence encourage les automobilistes à "choisir une voiture avec une batterie juste adaptée à l'usage majoritaire" et à opter pour "un modèle de véhicule le plus petit et léger possible".
Des critiques ont donc logiquement émergé lorsque Renault a dévoilé, lundi, un SUV trapu en guise de nouveau modèle électrique de la mythique 4L. "C'est un non-sens de faire un SUV électrique", juge Marco Daturi.
"En France, environ 40% des ventes de véhicules concernent des SUV. Il faut absolument rééquilibrer ça, aller vers des véhicules nettement plus légers."
Malgré cette nouveauté de la marque au losange à rebrousse-poil des recommandations de l'Ademe, Bertrand-Olivier Ducreux décèle des signaux positifs. "Jusqu'à l'année dernière, la voiture électrique la plus vendue en France était la Tesla Model 3, une voiture très haut de gamme, qui coûte très cher". Selon lui, "beaucoup de personnes avaient un a priori élitiste sur la voiture électrique". Ce regard tend à changer. Sur les huit premiers mois de l'année 2022, les cinq voitures électriques les plus vendues en France sont la Peugeot e208, la Fiat 500e, la Dacia Spring, la Renault Zoé et la Renault Twingo E-TECH. Il relève qu'il s'agit globalement de voitures qui ne sont pas des SUV, qui coûtent moins de 30 000 euros avant les aides publiques, et pèsent entre 1 200 et 1 250 kilos à vide. "Ces voitures ont trouvé leur marché et montrent une réalité industrielle", commente l'ingénieur.
Parce que la voiture électrique n'est vertueuse que sur de courtes distances
A les écouter, des responsables politiques ou des dirigeants de constructeur automobile considèrent la "transition vers l'électrique" comme le remplacement de la voiture thermique par la voiture électrique. "Nous aurons bientôt des voitures qui vont dépasser les 600 km d'autonomie", a déclaré mardi sur franceinfo Carlos Tavares, PDG de Stellantis. Et d'ajouter : "Tant que les consommateurs veulent acheter de l'autonomie, ma mission, c'est [d'y] répondre."
"Si on remplace un véhicule thermique par un véhicule électrique, on ne parvient pas à nos objectifs climatiques", remarque Pierre Leflaive, du Réseau action climat.
"La simple substitution du thermique par l'électrique n'est pas satisfaisante."
L'Ademe, insiste l'ingénieur, met en avant la petite voiture électrique, "un outil efficace et pertinent", pour les déplacements quotidiens dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres. "Jusqu'à un passé récent, le véhicule thermique était le couteau-suisse de la mobilité, il pouvait tout faire. Nous ne pouvons pas rester dans ce modèle", estime Bertrand-Olivier Ducreux. Il appelle à une "rupture de comportement" par rapport à une période où "nous choisissions en partie notre véhicule pour les quelques déplacements de l'année les plus contraignants" : partir en vacances à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile, avec de nombreux bagages, un ou plusieurs enfants, et parfois des vélos sur le toit.
Pour ces longs trajets, il conçoit la voiture électrique comme un maillon de la chaîne. Au lieu d'effectuer tout le trajet en voiture, il s'agirait par exemple de prendre un bus ou un car pour rejoindre une gare. De là, éventuellement, des transports en commun permettraient de prendre un train de grande ligne. Une fois sur place, la location d'une voiture électrique permettrait de se rendre sur son lieu de vacances et de circuler dans un rayon de 40-50 km.
Parce que c'est la place de la voiture (électrique ou non) qui doit être revue
La voiture électrique n'est qu'une "brique parmi une offre de services de mobilité plus large et diversifiée", écrit l'Ademe. Cette projection se heurte à l'aménagement du territoire, qui a privilégié les routes et l'automobile, laissant le réseau ferroviaire s'éroder. Résultat : la voiture personnelle constitue l'un des modes de transport principaux au quotidien pour 72% des Français, alors que la moitié des trajets font moins de 5 km, rapporte l'Ademe.
"En raison de choix de société, de choix politiques, une part de la population doit utiliser une voiture. Nous ne pouvons pas les culpabiliser."
Comme l'Ademe, le chercheur en chimie plaide non pas pour une unique solution, mais pour "des solutions qui seront insérées dans le tissu du territoire". Le projet est aussi ambitieux que délicat. "Remettre en cause le tout voiture dans la société, investir massivement dans le ferroviaire, à longue distance, mais également à courte distance, réduire les distances entre le domicile et le travail, réduire l'étalement urbain... C'est une trajectoire plus difficile sur le plan politique que tout miser sur la voiture électrique", analyse Julien Pillot, économiste, chercheur de l'Inseec, associé au CNRS.
Ce profond changement est pourtant nécessaire, juge Pierre Leflaive. Il rappelle que 13 millions de personnes en France sont en "situation de précarité mobilité", dont 4 millions sans accès à un mode de transport individuel ou collectif, selon la Fondation pour la nature et l'homme. Pour le responsable Transports du Réseau action climat, réduire le parc automobile ne signifie pas réduire les déplacements. D'après lui, il s'agit d'offrir davantage de possibilités aux personnes qui en ont besoin. Dans cette vision, "le ferroviaire va être le fer de lance de la transition du secteur des transports et cela signifie investir massivement", relève-t-il.
"L'enjeu, ce n'est pas de moins bien se déplacer. Au contraire, c'est de mieux s'adapter à nos besoins, et à la fin d'avoir une meilleure mobilité pour tous."
Encore faut-il, concède Pierre Leflaive, améliorer la qualité des alternatives : leur ponctualité, leur régularité, leur prix mais également leur confort. D'après le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, une enveloppe de 100 milliards d'euros sur quinze ans est nécessaire pour doubler la part du train dans les déplacements. Elle engloberait les investissements de remise à niveau du réseau vieillissant, le développement de RER et de nouvelles lignes à grande vitesse. Réponse de Clément Beaune, le ministre des Transports : "Je veux vraiment que si on dégage des moyens budgétaires – et on en dégagera –, on les mette en priorité sur ces transports du travail, du quotidien le plus souvent, et sur le réseau." L'électrification du parc automobile et la revitalisation du train pourraient faire dérailler les comptes publics. Le défi pour l'Etat sera de tenir la charge.

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Francis



Ah ouais, super intéressant ton partage, merci pour ça ! C'est clair que la question de la voiture électrique, c'est pas si noir ou blanc qu'on pourrait le croire au premier abord. Entre les enjeux environnementaux, les défis technologiques et les réalités économiques, y a vraiment matière à réflexion. C'est top d'avoir un point de vue bien détaillé sur le sujet.


En passant, j'ai récemment lu une petite anecdote assez sympa : il paraît qu'une des premières voitures électriques, créée au tout début du 20ème siècle, pouvait déjà atteindre une autonomie assez impressionnante pour l'époque. Ça fait réfléchir sur comment les percées technologiques peuvent parfois être oubliées puis redécouvertes selon les époques et les besoins.